Je m’observe dans mes limites.
Et voilà que lorsque je prends du recul sur ma situation, je me comprends mieux. Lorsque je me regarde aller, comme si j’étais quelqu’un d’autre, et ça me permet de prendre conscience de mon état présent, de saisir que j’atteins une limite.
Je me suis inscrite pour une retraite de 10 jours de méditation en silence. Et depuis qu’ai reçu la confirmation de mon inscription, je manque de motivation dans plusieurs aspects de ma vie. Je vois que suis toujours déterminée, mais il me manque la volonté de passer à l’action, dans des projets qui pourtant me tiennent vraiment à coeur. Je me met à douter, à repousser les actions.
J’ai pris le temps de me voir aller. Je me suis reculée de moi-même; et ça m’a fait sourire !
C’est tellement normal que je manque de volonté : je suis en train de faire des réserves pour ma retraite de méditation ! Je sais consciemment que j’en aurai besoin pour aller au bout de cette expérience. Et naturellement, mon corps est en train d’en prendre pour ajouter au stock qui me sera nécessaire…
Que la nature est bien faite 🙂
Ce genre de prise de conscience arrive souvent, il suffit de prendre le temps de se regarder aller. Dans la globalité et l’unicité de l’être que nous sommes.
Atteindre ses limites, ça peut être souffrant quand on se sent pris par en dedans, envahi par l’atteinte de la limite de soi. Bref, au lieu de garder la tête dans le guidon, éloignons-nous pour voir aller les choses !
[pour les curieux, je suis sûre qu’il y aura des articles concernant cette expérience dans les prochaines semaines, pourquoi ne pas vous inscrire à l’infolettre en attendant ?]
Bonne suite,
Marie-Ange GALY